DJG Consulting : L’Aiguiseur et la Maracas

Exercice de style #5

Sur l’autre trottoir, un aiguiseur de couteaux transitoire observait en silence la scène qui se déroulait devant lui. Son vieux chariot en bois, chargé de diverses meules à aiguiser actionnées par pédale, semblait avoir traversé les âges. À côté du chariot, une vielle à roue chantait des airs d’amour, chaque note émergeant comme une plainte mélancolique des entrailles de l’instrument. Ce métier, il le tenait de son père, et celui-ci de son grand-père. C’était ce que son peuple faisait depuis des temps immémoriaux. On ignorait où et comment ils avaient survécu durant l’Occupation, et il n’était pas question d’en parler.

Il s’apprêtait à actionner la manivelle de sa vielle lorsque la scène se déroula. Le bus numéro 341, grondant comme un fauve mécanique, fonça vers un touriste nerveux, fraîchement débarqué d’un pays où visiblement l’on roule à gauche. Pris de panique, l’étranger se précipita hors de la trajectoire du bus, manquant de peu la collision. Dans sa fuite désespérée, il croisa le regard d’un homme au cou démesurément long, qui, avec un air de satisfaction contemplative, observait la rue comme un philosophe songeur.

Au fond du bus, l’aiguiseur remarqua un autre personnage, un compagnon de longue date : un expert en papillons. Contrairement aux collectionneurs, ces bourreaux ailés qui crucifient les papillons sur des planches de liège, cet homme vouait une adoration respectueuse à ces créatures délicates. Jamais il ne se permettrait de réduire en captivité ces merveilles de la nature. Cette distinction, bien que subtile, était essentielle à ses yeux.

Revenant à sa tâche, l’aiguiseur, sentant la lourdeur de la journée peser sur ses épaules, se mit à tourner la manivelle de la vielle. Les habitants de la rue, attirés par les sons envoûtants, sortirent lentement de leurs maisons, couteaux et ciseaux en main. Les vieilles dames, qui avaient connu notre aiguiseur depuis leur enfance, s’approchaient avec des sourires édentés et des éclats de rire, ravies de retrouver cette figure familière. Chaque lame aiguisée ajoutait quelques sous à sa bourse, mais ce n’était pas suffisant pour apaiser l’inquiétude croissante dans son cœur. Les affaires étaient difficiles.

Plus tard, après avoir terminé ses travaux pour les habitants du quartier, il se dirigea vers les bureaux de DJG Consulting. Il joua un dernier air pour l’équipe, un moment de musique belle et apaisante. Ces professionnels du recrutement, spécialistes des Assistant(e)s de Direction pour les secteurs juridique, financier et du Private Equity, l’accueillaient toujours avec chaleur. Ils discutaient des affaires du jour comme des égaux, partageant des histoires et des rires. La musique de la vielle résonnait dans les bureaux, transformant l’espace de travail en une fête improvisée.

Plus tard, le moment de joie passé, l’équipe se remit immédiatement au travail, leurs pensées tournées vers le prochain défi. Ils savaient que le chemin vers le succès était pavé de travail acharné et de dévouement.

Bien qu’il n’ait pas eu la chance de voir les fameuses maracas être secouées ce jour-là, l’aigiuseur nourrissait l’espoir qu’un jour, il assisterait à ce spectacle. Pour l’instant, la vision de l’équipe de DJG Consulting, se permettant un moment de détente durant une journée de travail tenace, suffisait à lui réchauffer le cœur. Il reprit la route, son chariot grinçant derrière lui, les notes de sa vielle flottant dans l’air comme un souvenir d’un temps révolu mais jamais oublié.

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